Culture traditionnelle

. Puits pastoraux

Construits dans la région de Bokoro, ils sont  au nombre de 45 construits sur une période de 14 ans.  Aura France fourni l'encadrement technique et les matériaux (béton, fer à béton, derrick,...) et le village met  à disposition d'une part les volontaires qui vont creuser le puits et les femmes qui assurent les repas de tous. La fin du chantier est marquée par une grande fête  pour la réception du puits et la prise de possession du puits par les villageois.

 

 

 

Formation et équipement en matériel agricole pour la culture attelée

Formations réalisées en quelques chiffres :

  • 2017 : 10 formations à raison de 32 personnes par formation soit un total de 320 agriculteurs formés.
  • 2018 : 36 formations de 30 personnes chacune soit 1 080 agriculteurs formés et 200 charrues mutualisées, à un prix de vente subventionné de 30 000 CFA soit 45 €
  • 2019 : 40 formations à raison de 30 personnes par formation soit 1 200 personnes formées à ce jour et 332 charrues mutualisées.
  • Cette activité de formation est une réalisation du Diocèse de Mongo soutenue par Aura France pour les matériels.

Banques céréales

La Fédération de Banques de céréales  regroupe à ce jour 450. banques construites par ses soins.  Elles nécessitent la mise en place de comité de gestion en charge de l’attribution des prêts de semence et du contrôle des remboursements afin d’éviter que ces banques ne s’appauvrissent. Elle octroie des prêts de semence à des taux très intéressants et encourage les agriculteurs à faire des réserves lors des bonne récoltes pour assurer la soudure entre deux récoltes et échapper ains aux usuriers.

Ces banques sont une réalisation du Diocèse de Mongo avec un apport initial de 40 tonnes de céréales pour les alimenter à leur lancement.

 

 

Digues et barrages

C’est une activité qui monopolise tous les habitants des villages pour la construction de digues et de barrages afin de retenir l’eau en surface le plus longtemps possible. Cette activité nécessite le transport des pierres et leur mise en place dans les zones d’écoulement au bas des montagnes. Ces constructions doivent être revues chaque année car les précipitations sont tellement fortes que les barrages et digues cèdent souvent sous la pression de l’eau.